
« Rupture et avènement » de Lélia Young : une poésie de fracture et de lumière
Le titre Rupture et avènement résume toute la dynamique du recueil : entre effondrement et élévation, il désigne ce point critique où l’humain bascule de l’ombre vers la lumière. On y lit à la fois la douleur d’un monde fragmenté et l’espérance d’une conscience renouvelée, unifiée, cosmique.
La quatrième de couverture évoque un « cri d’espoir dans le désespoir d’être ». Ce souffle paradoxal évoque Paul Éluard ou René Char, poètes de la lucidité traversée d’espérance. La voix de Lélia Young se place dans la continuité de cette poésie qui ne nie ni la chute ni la lumière, un chant à la fois mystique et cosmologique, proche de Saint-John Perse, Césaire ou Novalis.