« Cette année, vous pourrez boire un thé en poésie, apprécier des langues et des tonalités diverses ; vous pourrez aller d’une librairie à un théâtre, d’une crêperie à une taverne, d’un lieu patrimonial à un organisme culturel, entre autres, pour vous étonner, vous réjouir, vous éclater, frémir, écrire et ressentir. Nous avons visé le moins de conflits d’horaire possibles pour vous permettre d’assister à la plupart des spectacles et en avons prévu pour tous les budgets » (la direction).
En effet, cette fête poétique qui referme ses portes le 31 mai prochain, a suffisamment de quoi réjouir les amoureux de poésie de Québec et pour la première fois, de la région de Chaudière-Appalaches. Plusieurs dizaines de poètes d’origines, de genres et de vécus divers sont réunis autour d’une trentaine d’activités pour célébrer le vivre-ensemble. Il s’agit en fait d’une expression de la non-frontière qui prend en compte la différence, tant au niveau des formes poétiques qu’au niveau des poètes eux-mêmes, qu’on peut catégoriser selon qu’ils sont autodidactes, universitaires et de la relève entre autres.
Comme le dit la codirectrice de l’événement, Anne Peyrouse, le Mois de poésie de cette année, « c’est l’éloge de la non-frontière, pas seulement entre la poésie écrite et la poésie vivante, ou celle performative à voix haute et celle à voix murmurée, mais entre les êtres, les arts et les lieux. Ce vaste champ humain, nous voulons le regarder à travers des voix qui montent le ton et celles qui murmurent, à travers des poèmes qui se dansent, se chantent, s’écrivent, se dessinent. » C’est ainsi que l’événement est célébré avec des récitals, des concerts de slam, des ateliers d’écriture de poésie, des danses des écrivains (qui s’interrogent sur la place de leurs corps dans l’écriture), des rencontres thé et poésie, des vernissages, des hommages à certains poètes, et bien d’autres activités.
Boris Noah
Site du mois de la poésie : Mois de la poésie