Synopsis
The Woman King retrace l’histoire extraordinaire des Agojié, une unité de guerrières qui protégèrent le royaume de Dahomey au XIXème siècle en Afrique de l’Ouest. Leurs aptitudes et leur fureur n’ont jamais trouvé d’égal.
Inspiré de faits réels, The Woman King suit le destin épique de la Générale Nanisca, qui entraîne une nouvelle génération de recrues et les prépare à la bataille contre un ennemi déterminé à détruire leur mode de vie. Il y a des causes qui méritent d’être défendues…
Bande annonce
Des visages qu’on connaît…
Viola Davis, Thuso Mbedu, Lashana Lynch, John Boyega, Adrienne Warren, Sheila Atim, Jayme Lawson, Angélique Kidjo et Hero Fiennes Tiffin…
Les premières images du film présentent la Générale Nanisca qui avec son armée (les Agojies) lance un assaut pour libérer les prisonniers dans un village du Dahomey. La mission de cette armée est de défendre le Royaume du Dahomey (actuel Bénin) contre d’autres tribus. C’est une époque où les guerres de territoires font le bénéfice de tout le monde, car les prisonniers sont revendus comme esclaves. Nanisca est destinée, grâce à ses exploits, à devenir la Femme-Roi, titre donné par le Roi et qui en fait quasiment son égal.
Les personnages
Viola Davis : Comme à son habitude, elle est intense. Elle donne le meilleur d’elle-même comme si elle avait toujours été générale d’une armée. Elle incarne la force, mais aussi la fragilité, une héroïne hantée par un traumatisme : elle a été violée et a été contrainte d’abandonner son enfant pour continuer à être guerrière. Malgré cette fragilité, elle est une femme forte puisqu’elle est à la tête d’une armée; elle sait se battre et elle tue de sang-froid.
Thuso Mbedu : Nawi, la révélation selon moi, ma favorite. Une fille avec un caractère certain, elle refuse de se marier avec l’homme que son père choisit pour elle. Son père décide de l’amener chez les Agojies pour qu’elle entre dans l’armée. Elle s’y plait et sait que sa place, mais avec son caractère difficile, on ne sait pas si elle restera. Pourtant, Nawi celle qui est inspirée de la toute dernière guerrière Agojie classée. Elle est la dernière survivante connue des Agojie. En 1978, lors d’un reportage dans le village de Kinta, un historien a croisé sa route. Nawi disait avoir combattu les Français en 1892, pendant la Deuxième Guerre franco-dahoméenne. Elle est décédée en novembre 1979. Elle avait plus de 100 ans.
Lashana Lynch : Dans le rôle d’Igozie, la meneuse des combats. Celle qui au fond de son cœur sait qu’elle deviendra Générale un jour. Déterminée, elle préfère mourir que de tomber entre les mains de l’ennemi. En souvenir, la scène dans laquelle elle bat facilement un soldat masculin dans une compétition au seuil de la douleur n’est que la base de sa force.
Sheila Atim : Dans le rôle d’Amenza, l’amie de Nanisca. Sa sœur, sa confidente, celle qui sait tout. Elle restera fidèle jusqu’à la fin. Elle est officiellement la conseillère de confiance de Nanisca, une sage confidente qui sait où sont enterrés les corps.
John Boyega : Ghezo le Roi. Il est jeune, mais un roi n’est jamais petit ni impuissant. Et la force d’un roi, c’est surtout son armée. Sa puissance découle donc aussi de la force de son armée avec la Générale Nanisca.
Il y a aussi d’autres personnages que nous vous invitons à découvrir en regardant le film.
Une histoire de pouvoirs
Le roi qui veut garder son pouvoir, le pouvoir sur son royaume, sur son armée et sur ses épouses. La reine, disons l’une des reines qui se considère comme la plus belle, la plus puissante et qui jalouse Nanisca au point de vouloir l’écarter du pouvoir. Il y a aussi les ennemis de l’empire Oyo voisin, l’autre camp, qui pactisent avec l’esclavagiste. Puis il y a l’esclavagiste qui détient un pouvoir : celui d’acheter des humains et de les considérer comme son bien.
L’horizon des possibles
Woman King, c’est le courage, la force physique, mais aussi le mental, la confiance en soi et le désir d’aller plus loin. C’est un film qui met en avant le féminisme, la liberté, la fureur de vaincre. Cependant, sa première mission est de revaloriser l’histoire des amazones du Dahomey.
Nathasha Pemba