Comment bien vivre ? La voie du tatami – Part 2

Vivre avec l’autre, réalisme et façons d’appréhender l’existence, les philosophes Hélène Wang et Michel Puech mettent en avant l’art de la vie à partir d’une philosophie fondée sur les techniques des arts martiaux ; une sagesse qui vaut partout où il y a un souffle de vie.

Déstabiliser l’adversaire : KUNG-FU/SANDA

Face à un adversaire, il s’agit de créer un instant de déséquilibre qui va le faire douter ou même chuter.

(On peut ici se souvenir au balayage d’une jambe au combat)

Le balayage

Le balayage est une action utilisée lors des sports de combat en ainsi que dans les arts martiaux. Son objectif est de déséquilibrer ou de faire tomber l’adversaire.

Le balayage a deux fonctions :

  1. Attaque lorsqu’il est direct
  2. Défense lorsqu’il est précédé du blocage d’un coup de pied de l’adversaire.

Le balayage nécessite une maîtrise de la position de l’adversaire. En outre, il faut pouvoir identifier chez l’adversaire les moments d’ouverture. S’il ne s’ouvre pas, on crée ces moments chez lui

« Sanda (chinois :散打; pinyin : Sǎndǎ ), anciennement Sanshou ( chinois :散手; pinyin : Sǎnshǒu ), également connu sous le nom de boxe chinoise ou de kickboxing chinois, est le sport de combat de plein contact officiel de kickboxing chinois. Sanda est un système de combat qui a été développé à l’origine par l’armée chinoise sur la base de l’étude et des pratiques du kung-fu traditionnel et des techniques de combat de combat modernes. Il combine la boxe et le kickboxing à contact complet, qui comprend des coups de poing et des coups de pied successifs rapides et à courte portée, avec de la lutte, des mises au sol, des lancers, des balayages, des coups de pied et, dans certaines compétitions, même des coups de coude et de genou. » Wikipédia

L’effet psychologique du balayage

  1. Déstabilise physiquement et psychologiquement l’adversaire qui perd la confiance en lui
  2. Laisse un gros sentiment d’infériorité à l’adversaire

« Déstabiliser, c’est vaincre à moitié »

Sutemi = Équilibre/déséquilibre

Sutemi : « La chute et le déséquilibre permettent aussi d’être efficace ». Il ne faut pas les subir, mais s’en servir. Accentuer le déséquilibre et prendre son contrôle. Un Sutemi consiste à effectuer une technique en sacrifiant volontairement son propre équilibre en tombant avant l’autre.

Gérer sa peur : canne de défense

« Face à une agression, ne pas rester sidéré par sa propre peur »

La canne de combat est un sport de combat français de percussion. Il se pratique à l’aide d’un objet blessant, la canne, un bâton de châtaignier de 95 cm de long avec lequel le « tireur » doit toucher son adversaire sans être lui-même touché.

L’utilité dans la vie de tous les jours :

  1. Être actif face à la peur, la gérer, ne pas la subir.
  2. Acquérir des automatismes pour réagir instinctivement de manière adaptée.
  3. Tout peut devenir une arme

Donner un cadre : Karaté

Dans une société qui manque de repères, les arts martiaux donnent un cadre et ils nous apprennent à encadrer les autres avec justesse.

Le karaté est un art martial japonais qui utilise les armes naturelles du corps humain. C’est une discipline de l’esprit.

L’esprit du karaté

  1. Un collectif humain s’épanouit mieux dans un cadre clair et reconnu par tous
  2. Un cadre juste et respectable est respecté
  3. Savoir cadrer, encadrer, recadrer, cela demande d’être au clair avec soi-même

S’engager totalement : Taekwondo

« Un vrai samouraï consacre tout son temps au perfectionnement de lui-même. C’est pourquoi son entraînement est un processus sans fin» Hagakure;

  1. Endurcir sans cesse son esprit et son corps
  2. Être capable de survivre en milieu hostile
  3. Ne jamais basculer du côté obscur de la force

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Vous aimeriez lire également:

Camille Toffoli : s’engager en amitié

Essayiste et éditrice, Camille Toffoli reprend la question de l’amitié pour tenter de montrer qu’elle est essentielle à la vie et qu’on devrait lui accorder un intérêt particulier dans la société. Entre expériences et réalismes, son essai propose une vision assez précise de la relation d’amitié.

Lire plus

Philosophie du Tatami- suite et fin

Vivre avec l’autre, réalisme et façons d’appréhender l’existence, les philosophes Hélène Wang et Michel Puech mettent en avant l’art de la vie à partir d’une philosophie fondée sur les techniques des arts martiaux ; une sagesse qui vaut partout où il y a un souffle de vie.

Lire plus

« Si on me presse de dire pourquoi je l'aimais, je sens que cela ne peut s'exprimer qu'en répondant : Parce que c'était lui, parce que c'était moi. »

Publicité

un Cabinet de conseil juridique et fiscal basé à Ouagadougou au Burkina Faso

Devis gratuit