1- Kung-Fu Sanda
Rester disponible pour tous les possibles
La technique principale ici c’est d’avoir l’esprit vide. Ce dernier se fonde sur la technique du Jeet Kune Do fondée par Bruce Lee. Elle est axée sur trois points principaux :
- Le refus du classisme : les postures classiques de combat qui rendent le combat toujours prévisible)
- L’évidence directe : prendre en compte la situation comme elle se présente sans chercher à trop réfléchir dessus. Se focaliser sur ce qui est efficace.
- La simplicité : celui qui combat doit avoir un esprit en paix, simple et disponible pour accueillir toute éventualité.
« L’efficacité est tout ce qui marche » (Bruce Lee)
Bruce Lee conçoit l’esprit vide en s’inspirant du texte de Zhuang Zi :
« L’idée générale n’est pas de dominer votre adversaire, mais de vous mettre en harmonie avec lui ». De la même façon que le boucher épargne sa lame en suivant la ligne des os, le pratiquant de Kung-Fu se préserve en cherchant la complémentarité et non l’opposition avec son adversaire »
Les clés :
- Être toujours en mesure de saisir toutes les opportunités
- S’adapter
- Être attentif, c’est garder l’esprit vide (de toute présupposition)
Rester calme dans toutes les circonstances
« Dans les situations tendues ou extrêmes, le calme est la seule option, totalement prioritaire, à trouver en soi et à diffuser vers les autres »,Hélène Wang et Michel Puech
Toujours garder son calme même dans des situations extrêmes est une des valeurs du Kung-fu Sanda. Garder son calme permet de voir clair dans toutes les situations et de pouvoir les gérer avec de belles dispositions.
Quelques tactiques pour garder son calme :
S’exercer au combat avec plusieurs adversaires en même temps
Développer la vision périphérique du pratiquant
Développer l’attention
Être vigilant envers l’adversaire
Les clés :
- S’entraîner inlassablement à garder son calme
- C’est en restant calme qu’on perçoit le mieux le danger
- Comme la panique, le calme est contagieux
2-Nihon Taï-jitsu
Être réaliste jusqu’au bout
« C’est en prenant une posture de totale humilité qu’on parvient à être réaliste, donc efficace » Olivier
Ici, la remise en question est fondamentale. On y parvient en allant à la rencontre du réel, d’où le mot réalisme.
« Sans une forte exigence de réalisme, on risque de se bercer d’illusions et de se gonfler de vanité (…) Philosophiquement, il y a un lien entre le réalisme et l’humilité. C’est pour ne pas être “humilié” que consciemment ou inconsciemment, on est tenté de ne pas trop mettre ses compétences au contact direct de la réalité la plus rude. (…) Mais pour prendre le risque d’aller au contact du réel, il faut être capable d’humilité. », Hélène Wang et Michel Puech
Les clés :
- Mettre systématiquement son ego à l’épreuve du réel
- Ne pas attendre de se faire humilier pour savoir où on en est
- Redémontrer tous les jours qu’on mérite son titre et sa fonction.