Athènes, le 29 août 2006
Bonjour chère Sophia,
Merci encore une fois… Bravo pour vos entreprises et pour ce que vous faites déjà, pour l’avènement d’une nouvelle ère philosophique, en Grèce ou en Égypte, mais toujours au cœur de l’Universel. Je soutiendrai vos initiatives. Je reste donc en attente de vos nouvelles. Peut-on arrêter avec les formules de politesse trop stricte ? Appelez-moi Philémon, je vous prie.
Bien cordialement,
Philémon.
Alexandrie, le 6 septembre 2006
Philémon,
Merci à vous surtout. Vous avez tout à fait raison de parler de l’Universel, car tout particulier n’est rien sans l’universel. C’est donc l’un de mes objectifs en venant à Athènes, car je pense que si d’un point de vue historique, Athènes et Alexandrie restent liées, il demeure donc que même de nos jours ces liens doivent se renouer ultérieurement et c’est à nous qui quêtons la sagesse que ce rôle revient.
Merci.
Sophia
P-S Comme vous me l’avez demandé, j’ai arrêté avec les formules de politesse stricte.
Athènes, le 8 septembre 2006
Bien chère Sophia,
Vous portez si bien votre nom Sophia. Je suis heureux d’échanger avec vous. Tous mes encouragements. Plaise à la Providence que nous parlions un jour de vive voix. J’espère donc avoir l’opportunité d’interroger et de vérifier vos intuitions dans nos échanges ici à Athènes ou même ailleurs. Je dois vous confier un secret : vos écrits me mettent l’eau à la bouche. J’ai déjà hâte de vous rencontrer. De poser mes yeux verts sur la personne exceptionnelle que vous devez être.
Prenez bien soin de vous.
Cordialement,
Philémon
Alexandrie, le 29 septembre 2006
Bien cher Philémon
Vos yeux sont verts ? En voilà un détail qui doit en dire long sur vous. Les miens sont noirs et ont également hâte de se poser sur vous et sur votre intelligence. J’aime beaucoup la recherche. Et puis ! Avec tout ce que vous incarnez, non seulement en tant que spécialiste de Platon sur le sol grec, mais aussi en tant que grand professeur de renommée mondiale. Ici, nos professeurs parlent beaucoup de vous. De votre talent. Mon père qui est professeur de philosophie à l’université détient d’ailleurs toutes vos publications.
Au plaisir donc de vous rencontrer à Athènes.
Que la Providence vous protège.
Sophia
Athènes, le 1er octobre 2006
Bien chère Sophia,
Je vous remercie du fond du cœur. Les mots me manquent. Transmettez mes respects à votre père.
Bien à vous, Sophia aux yeux noirs ! Merci encore et à bientôt donc !
Philémon.
Alexandrie, le 20 décembre 2006
Bien cher, Philémon !
Avec 2006 s’en vont certains projets, mais le plus important c’est de garder en soi la force de l’Amitié avec soi-même, avec l’Humanité et avec l’Éternité… Je vous souhaite un joyeux Noël avec cette Parole qui a conduit tout le pontificat de Jean Paul II: « N’ayez pas peur ! Ouvrez, ouvrez toutes grandes les portes au Christ ! À sa puissance salvatrice, ouvrez les frontières des États, les systèmes économiques et politiques, les immenses domaines de la culture, de la civilisation, du développement. N’ayez pas peur ! Le Christ sait “ce qu’il y a dans l’homme” ! Et lui seul le sait !… »[i]
Prenez bien soin de vous.
Sophia.
Athènes, le 26 décembre 2006
Ma chère Sophia,
Quelle belle exhortation ! J’en fais mon profit. À vous aussi, joyeuses fêtes de la Nativité et bonne et heureuse année. Que la confiance en l’Éternité bienheureuse nous aide à bien vivre les bonheurs et malheurs de notre passage sur cette terre. J’aimerais en savoir un peu plus sur vous Sophia : êtes-vous croyante Sophia ? Quels sont vos passe-temps dans la vie ? Vos qualités et vos défauts ?
Amicalement. Phil.
P-S Vous n’êtes pas obligé d’y répondre. C’est un peu osé de ma part, je l’avoue.
[i] Jean Paul II, Homélie d’intronisation, http://www.vatican.va/holy_father/john_paul_ii/homilies/1978/documents/hf_jp-ii_hom_19781022_inizio-pontificato_fr.html (consulté le 20 mars 2013)