Réussir, un défi quotidien

Chaque jour, la soif de réussir nous secoue. Différents projets défilent en boucle au fond de nos pensées. Malheureusement, nombreux sont ceux qui ne voient pas le jour par le fait que nous n’osons pas essayer. La peur, le doute et l’inquiétude nous sévissent au point de croire irréalisables toutes les idées qui prennent naissance dans notre tête.

« C’est dur d’échouer, mais c’est pire de n’avoir jamais essayé de réussir », disait Franklin Delano Roosevelt. Plusieurs personnes ont peur d’essayer parce qu’elles redoutent l’échec. Bien évidemment qu’on peut échouer, mais on ne peut jamais en être sûr tant qu’on n’a pas essayé.

De nombreuses personnes sont passées et continuent de passer à côté des opportunités parce qu’elles craignent d’oser. Cela est d’autant plus difficile à digérer, lorsque l’on se rend compte d’être passé à côté d’une opportunité du simple fait de n’avoir pas eu le courage d’essayer. Le chagrin est plutôt très intense que si l’on échouait en essayant. Tant que cela ne coûte rien, tant qu’on n’a rien à perdre, tant qu’on ne risque rien de grave, il est toujours conseillé d’essayer, d’oser, car dit-on trivialement : « on ne connait jamais le caillou qui va tuer l’oiseau».

L’objectif que vous visez peut paraitre difficile à atteindre, mais il est important d’admettre que « difficile » ne veut pas dire « impossible ». Au lieu de reculer, de laisser passer une occasion qui pourrait être salvatrice pour vous, foncez plutôt en apportant avec vous votre détermination et toutes vos forces. Celui qui essaie en sort doublement riche : soit il réussit, soit il échoue tout en gagnant en expérience. Dans tous les cas il n’échoue jamais, soit il gagne, soit il apprend une nouvelle façon d’affronter la situation.

Le secret de la réussite c’est visiblement d’essayer de réussir. En essayant, on développe notre champ de connaissances sur l’expérience ou sur la situation. En essayant, on arrive à voir l’autre facette de la situation et on en ressort plus expérimenté. L’essai est, entre autres, révélateur de nos talents et de nos limites. Celui qui a peur d’essayer ne saura jamais ses points forts et ses faiblesses. Il pourra en connaitre, mais sans une grande évidence tant qu’il n’ose pas agir. Au sortir de l’essai, on peut cependant avoir à peaufiner nos points forts et améliorer ce que nous ne réussissons pas encore mieux jusque-là.

L’histoire d’un jeune diplômé nommé Léonard pourrait mieux illustrer ce fait d’avoir le courage d’oser surtout quand cela ne nous coûte rien. Léonard, sortant fraichement de l’université, postule à une offre d’emploi nécessitant cinq (05) années d’expérience. Malgré la réticence de ses collègues, il fonça. À sa grande surprise, il fut parmi les deux candidats sur une centaine à être présélectionnés pour l’entretien. Seulement, il échoua à l’entretien parce qu’il n’avait pas une connaissance du logiciel Excel. Du moins, au sortir de cet entretien, il prit l’engagement de faire une formation en informatique.

Un mois plus tard, Léonard postula pour une autre offre qui exigeait toujours cinq (05) années d’expérience. Comme pour la première fois, il fut présélectionné jusqu’au dernier tour qu’est l’entretien. Malheureusement, il échoua de nouveau parce qu’il n’a pas pu réciter le droit du travail, d’autant plus que c’était un poste d’assistant RH. Au sortir de l’entretien, il prit l’engagement de se concentrer à la lecture scrupuleuse du code du travail. Une autre opportunité se présenta avec les mêmes exigences, il postula, et cette fois, il réussit à décrocher le poste, aider bien évidemment par sa maitrise d’Excel et du droit du travail.

Cette anecdote illustre en fait la nécessité de pouvoir essayer même quand les pronostics de réussite semblent moindres. Car, même si on ne réussit pas sur cette expérience, cela pourra du moins nous être bénéfique dans le sens où on aurait identifié nos faiblesses qu’on améliorera pour affronter les échéances à venir.

Les grands gagnants sont ceux qui, tous les jours, dans leur humilité, se lèvent pour affronter la vie malgré tous leurs problèmes. Ceux qui, avec les larmes dans le cœur, gardent toujours le sourire et croient en leurs rêves. Ce sont ceux qui prennent leur propre vie en main et lui donnent un sens. Ceux qui ne regardent pas l’échec comme un mal en soi, mais comme une leçon de vie pour s’améliorer. Ceux qui ne se fondent pas en larmes après un échec, mais ceux qui après un échec se demandent pourquoi ? et apprennent.

Vivons en sorte que notre détermination soit plus forte que nos craintes. Car ce sont nos craintes, les idées reçues des autres qui prennent exemple de leurs échecs, qui nous empêchent parfois d’essayer d’agir. Nous devons partir du principe que, ce que nous pensons, nous pouvons le réaliser. Il suffit d’y croire, de s’y préparer et d’y aller avec beaucoup de détermination.

Combats le doute et la paresse. Tiens constamment ton esprit en éveil. Essaie, comprends et apprends. Il faut toujours choisir le chemin qui semble le meilleur même s’il parait plus difficile à priori : l’habitude le rendra bientôt agréable. Comme nous l’explique Anthony Robbins : « une grande partie de mon succès est attribuable à ma capacité de me convaincre que je peux réussir quelque chose, même si je n’y connais absolument rien. »

Franckh Espérant NOMBO

2 commentaires

  1. Beaucoup d’idées me viennent en tête mais le doute et la peur sont toujours sur la route de ma mise en action. Merci pour ce post si motivant et cette anecdote sur la prise de risque de Léonard. Merci infiniment!

    1. Bonjour Gael,
      Merci beaucoup de votre passage chez nous.
      Le doute et la peur sont des réactions tout à fait humaines… Il est toujours important de les intégrer dans le processus de la réussite.
      Merci et bon courage 1

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